Une première de bon augure
Le dernier et éphémère gouvernement a eu le temps de prendre un certain nombre de dispositions destinées à faciliter la circulation et à améliorer la visibilité des cycles. (Décret n° 2024 – 1074 du 27 novembre 2024).
Il autorise notamment, l’installation de dispositif d’éclairage ou de signalisation sur les cycles ou alors porter par les cyclistes eux mêmes. Retenons que les feux rouges arrières, éventuellement complémentaires à ceux existants, ne peuvent être supérieurs à deux et ne doivent pas être clignotants.
ll va falloir changer ses pratiques !
Pour sa part, «La Gazette» a retenu que sauf erreur de sa part, c’est la première fois qu’un texte réglementaire fait référence à un feu de stop pouvant équiper un cycle ou son conducteur. C’est une avancée importante. Elle laisse entrevoir qu’un jour peut-être, ce dispositif de sécurité, y compris sur les vélos de course et en compétition pourrait être généralisé et obligatoire. Aujourd’hui je reste convaincu qu’il pourrait éviter bien des chutes.
« La Gazette » a déjà consacré plusieurs chroniques à ce sujet. On constate aujourd’hui que quelques fabricants développent ce produit en particulier sur les vélos urbains et les vélos électriques, mais cela reste très timide et pas toujours performant. Les feux activés par un décéléromètre manquent cruellement d’efficacité et ceux commandés au premier contact avec le levier de frein sont pratiquement inexistants. Ils ne pourront prendre de l’essor que le jour où les fabricants de composants intégreront ce dispositif, en amont, dés la conception de la poignée de frein. Vivement demain !
JY.LP
PS : En photo un feu de frein performant, mais mal adaptée aux vélos de route, équipe mon vélo depuis plusieurs mois maintenant.
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Des feux de plus en plus performants mais non aboutis
